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Vue de la façade de l'Opéra Garnier

  L'Opéra Garnier doit son nom à son jeune architecte, vainqueur en 1861, à l’âge de 36 ans, du concours organisé par l'Empereur Napoléon III pour doter Paris d'un nouvel opéra.

Cet édifice est mondialement connu grâce à une comédie musicale de 1986, du compositeur anglais Lloyd Webber (1948- ), Le fantôme de l'opéra, adaptation du roman éponyme de Gaston Leroux (publié en 1910).

Lieu d'apparat de la haute société parisienne dès la fin du 19e siècle, l'édifice, de style architectural éclectique, dispose d'une décoration intérieure luxueuse et grandiose qui émerveille aussi bien ses visiteurs que le fantôme censé le hanter.

LES INCONTOURNABLES DE LA VISITE

Voir la « maison » du Ballet de l’Opéra de Paris.
Le Ballet de l’Opéra de Paris est la plus ancienne compagnie de ballet au monde. La compagnie a été créée par Louis XIV en 1661, avant d’être intégré à l’Académie royale de musique, sous le vocable d'Académie royale de danse, en 1669. Les danseuses de l’Opéra, qu’Edgar Degas immortalisait dans ses pastels, composent aujourd’hui une troupe de 154 danseurs, dont 18 solistes.

Découvrir la salle mythique de l'Opéra Garnier.
La salle à l’italienne, avec sa forme en fer à cheval, peut recevoir jusqu’à 1973 spectateurs. Les fauteuils datent presque tous de son inauguration en 1875. Au plafond, un lustre de bronze et de cristal, de plus de 7 tonnes, éclaire la salle de ses 323 ampoules. Quant au décor du plafond, il a été commandé à Marc Chagall (1887-1985) en 1964. Enthousiaste à l’idée de travailler à l’Opéra, l’artiste d’origine russe n’a reçu aucun salaire, mais s’est représenté au plafond, avec sa palette, pour ne rien rater de la représentation !

Partir à la recherche du fantôme de l’Opéra !
Ne vous avisez surtout pas d’assister au spectacle depuis la loge n°5. Celle-ci est réservée au fantôme de l'Opéra ! Ce personnage, né de l’imagination du romancier Gaston Leroux (1868-1927), hante les loges et les couloirs, mais il règne aussi, raconte-t-on, sur le grand lac souterrain de l’Opéra. Cette partie de la légende a un fond de vérité, puisqu’il y a bien une citerne, d’environ 2 fois la taille d’un bassin olympique, sous la salle de spectacle. C’est aujourd’hui le domaine d'entraînement de la brigade subaquatique des pompiers de Paris.

Le Saviez-Vous ?

- L’Avenue de l’Opéra est la seule avenue haussmannienne de Paris à être dépourvue d’arbres, à la demande de Charles Garnier, afin de ne pas gêner la perspective sur la façade.


- L’expression petit rat, qui désigne un élève de l’école de danse, fait référence au bruit des chaussons de pointes dans les combles de l’Opéra, quand les danseurs y répétaient. Ces petits animaux à corps humain ne sont pas les seuls à occuper le bâtiment : le toits de l’Opéra de Paris accueille des ruches ! Les abeilles, qui butinent dans les espaces verts de la capitale, produisent un miel très apprécié, disponible à la boutique. Enfin, apprenez que l’on appelle traditionnellement le dernier étage de la salle de spectacle… le poulailler !

Inauguré en 1875
Architecte : Charles Garnier (1825-1898)
Commanditaire : Napoléon III

Entrée à l'angle des rues Scribe et Auber
Il n’est pas possible d’entrer avec une poussette, une trottinette ou tout autre bagage volumineux
L’espace dédié aux expositions temporaires n’est pas accessible aux personnes à mobilité réduite
Métro : station Opéra (lignes 3, 7 et 8), station Chaussée d’Antin (lignes 7 et 9), station Madeleine (lignes 8 et 14)
RER : station Auber (ligne A)
Bus : lignes 20, 21, 22, 27, 29, 42, 52, 66, 68, 81, 95

Place de l'Opéra, 75009 Paris